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Cuisine

Mon goûter comme à New York !

Aujourd’hui, j’innove avec une recette de cheesecake au chocolat ! Au début, je voulais me relancer dans des cupcakes, mais bon, je crois que je suis pas encore prête psychologiquement à assumer un nouvel échec, donc dans le doute, je tape dans une valeur sûre !

Puis bon, aujourd’hui, c’est un jour spécial, c’est le 1er mercredi de rentrée, donc faut fêter ça comme il faut !

(donc on ne compte pas les calories, et crois moi, vaut mieux parce que quand tu vas voir les tonnes de crème qu’il va te falloir, tu va presque pleurer !!!)

Comme c’est un gâteau bi-goût, tu vas voir la recette est un peu plus longue que d’habitude !!

(attention, à tes crayons, prête ?)

Pour la croûte : 150gr de biscuits tout chocolat, du beurre pour le moule

Pour l’appareil chocolat : 110gr de ricotta (comme ça tu peux déculpabiliser, on n’utilise pas QUE de la crème !), 210 gr de fromage à tartiner nature, 170gr de crème fraîche à 30% de matières grasses, 75gr de sucre en poudre, 2 œufs (préalablement, tu sépares les blancs des jaunes), 35gr de cacao non sucré (ben quoi, tu pensais pas qu’avec toute la crème on allait EN PLUS rajouter 2 tonnes de sucre ! On fait attention nous !), 1 sachet de sucre vanillé et une pincée de sel

Pour l’appareil nature : 100gr de fromage à tartiner nature, 65gr de crème fraîche, 1 c. à s. de jus de citron, 30gr de sucre en poudre (no comment), 1 c. à s. de farine, 1 sachet de sucre vanillé, 1 blanc d’œuf (pareil, tu sépares les deux), 1 pincée de sel.

Pour le glaçage (il n’est pas obligatoire, mais je trouve que c’est meilleur… Puis pourquoi il n’y aurait le cheesecake nature qui aurait droit à un coulis de framboises ? Moi je dis, le cheesecake chocolat a droit à un glaçage !) : 10cl de crème liquide, 25gr de beurre doux, 156gr de chocolat en morceaux.

(tu vois, je mentais pas en te disant qu’il fallait vachement de crème !)

Une fois que t’as tout ça tu peux te dire que 1) tu vas avoir 2 tonnes de vaisselle quand tu auras fini (ou si comme moi t’as pas tous les plats nécessaires, ça va te prendre un peu plus de temps que prévu entre le faire, laver pour récupérer le plat, refaire, relaver pour rerécupérer le plat…), 2) ta cuisine ne va ressembler à rien pendant 45 minutes, mais ça vaut le coup, tu vas voir !

D’abord, on préchauffe le four à 225°. On écrase les biscuits (à moins que tu n’aies déjà joué au foot avec, on gagne du temps comme ça) et on tapisse le fond du moule préalablement beurré (moi, je prends un verre pour tasser comme il faut tout ça), et on met au frais!

Ensuite on se lance dans la partie « au chocolat » : On bat les blancs en neige avec le sel (tu peux tricher et le faire au batteur… Sinon t’es trop une reine de les monter toi même à la main ! L’avantage du batteur c’est que tu peux retourner le plat sans avoir peur que tout te tombe dessus !!! Si je montais les blancs à la main, jamais je ne tenterais ça !!! Même si ça fait briller les tifs !), on ajoute 50gr de sucre, on bat à nouveau pendant 30 secondes et on met au frais !

(si t’as pas assez de plats, tu commences la vaisselle juste là !)

On fouette ensuite la ricotta, le fromage et la crème puis on ajoute le reste de sucre, le sucre vanillé, les jaunes d’œuf et le cacao. On touille on touille et on ajoute ensuite les blancs d’œuf et on remet le tout au frais.

(tu peux refaire un peu de vaisselle là aussi si tu veux)

Maintenant on attaque la partie nature, c’est aussi compliqué que le reste !! On monte le blanc en neige avec le sel et on ajoute le sucre et on met au frais.

(on refait un peu de vaisselle)

On fouette le fromage, la crème fraîche, le jus de citron. On ajoute ensuite le sucre vanillé, la farine, le jaune d’oeuf, et on termine en ajoutant le blanc en neige.

Il ne te reste plus qu’à monter tout ça : on verse un tiers de l’appareil au chocolat dans le moule, on ajoute tout l’appareil nature et on recouvre avec le reste de chocolat. Là tu peux t’amuser à lisser comme tu veux : avec des cœurs, des croix, des points… Moi j’aime bien faire un truc le plus lisse possible !!
Et ensuite, on enfourne 15 min, puis on baisse le four à 125° et on fait cuire 55min. Quand ton gâteau est ferme sur les bords et tremblotant au milieu, c’est que c’est bon, y a plus qu’à le sortir et le laisser refroidir !

Si tu veux ajouter le glaçage, il te faut faire bouillir la crème et le beurre, ajouter les morceaux de chocolat (quoi t’as encore fait du foot avec ?!). Tu laisses fondre 1 minute. On touille, on touille. Quand c’est lisse et homogène, on étale à la spatule sur le gâteau. On fait refroidir un peu histoire de pas y laisser le frigo et quand c’est bon, on met au réfrigérateur pendant 4h !

En attendant de pouvoir manger, tu peux t’amuser à la laver tous les plats que tu as sali et enlever tout les grains de sucre qui ont roulé partout sur ton plan de travail !

Cuisine, Voyages

Mes goûters à Toulouse

Allez comme c’est bientôt la rentrée, et y a rien de mieux pour fêter ça qu’aller goûter avec les copines !!

Comme y a quelques endroits que j’aime bien, je vais te donner mes adresse !

Dans l’article « Mon Toulouse », je te parlais déjà de Bapz. C’est l’occasion de développer !

Bapz (tu peux retrouver leur site juste ici) : Dépaysement total grâce à l’ambiance cosy dans la salle.
J’adore y aller l’hiver pour boire un chocolat chaud à la cannelle !! Si tu n’aimes pas le chocolat chaud, tu peux aussi avoir de super milk shakes et ils ont aussi une super sélection de thés.
Mais plus que les boissons, ils ont un assortiments de pâtisseries à te faire pâlir (et surtout revenir tous les dimanches !!!), mon péché mignon, c’est leur « magie noire », un petit hybride mi pain, mi scone avec des petites de chocolat et des morceaux d’oranges confites.

Bapz, 13 rue de la Bourse, 31 000 Toulouse

L’appart : On n’est plus dans un cadre aussi british que chez Bapz, on est à mi chemin entre le Canada et les Etats-Unis. Mais comme le nom l’indique, on pourrait être à la maison ! Il n’y a rien de mieux que d’y entrer, et grimper à l’étage pour manger un de leurs super muffins (comme le chocolat caramel !) tout en étant installé sur le canapé !

J’ai oublié : si les muffins c’est pas ton fort, y a également, du cheesecake, de la tarte au citron, des brownies, des cookies et des jus de fruits frais, le tout fait maison, naturellement.

Le plus : les filles sont ultra cool, quand on y entre, on n’a plus envie de sortir !

L’appart, 9 rue Jean Suau, 31 000 Toulouse

Le petit Magre (tu peux retrouver leur site juste ici) : Une fois de plus, changement de décors, la patronne est japonaise ! Faut pas croire mais on voyage beaucoup à Toulouse !
Mais il te faut absolument y aller pour goûter leur gaufre : moi je l’aime servie avec une boule de glace à la vanille, un coulis chocolat chaud et de la chantilly ! Autant te dire qu’avec ça, tu ne manges pas le soir, c’est sûr et le lendemain, t’est bonne pour aller à la piscine ! Mais elle vaut largement une séance de sport !!!
Ici aussi, on retrouve une large gamme de pâtisseries (faites maison également) : baba au rhum, opéra, flan, crumble, tartes aux fruits … Pour les amateurs, le midi, il y a un énorme buffet et à partir de 14h30, on peut y déguster un club sandwich à se damner !

Le petit Magre, 4 rue baronie, 31 000 Toulouse

Bouquin

Parlons un peu lecture

Depuis le début de ce blog, je ne te parle que de trucs légers comme les vernis, le maquillage, les produits de beauté, et je corse un peu quand j’évoque mes plus ou moins ratés culinaires.
Mais y a un autre truc que j’aime beaucoup : lire ! Il m’arrive d’avoir des « crises de lecture » parfois, et je peux réussir à enchaîner jusqu’à 30 livres en 3 mois… (oui, je sais ça fait un peu boulimique de le lecture… mais on ne se refait pas !)

C’est toujours le même schéma, je découvre un auteur, au mieux j’aime pas et c’est tant mieux pour ma bibliothèque j’ai envie de te dire, au pire, je tombe sous le charme et je m’avale tout ce qu’il a pu écrire jusqu’à aujourd’hui (no comment !).

J’ai beau essayé de freiner et de varier en lisant d’autres auteurs entre 2 tomes de celui du moment, mais je finis toujours par craquer et lire 3 tomes d’un coup. Quitte après à culpabiliser parce que en y réfléchissant, quand on enchaîne autant de livres, on n’apprécie plus autant l’histoire il me semble.

Mais à force d’y travailler, j’ai réussi à espacer de plusieurs mois 2 tomes ! L’auteur concerné est Carlos Luiz Zafon (écrivain et scénariste catalan). Je ne sais pas si tu connais, mais je suis tombée sous le charme. Je n’ai lu que deux de ces livres, mais ce n’est que le début !

Son premier roman est L’ombre du vent (qui est carrément une tuerie), je te cite la 4ème de couverture : Dans la Barcelone de l’après-guerre civile, « ville des Prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier Gothique : le Cimetière des livres oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets « enterrés dans l’âme de la ville » : L’Ombre du vent. Avec ce tableau historique, roman d’apprentissage évoquant les émois de l’adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l’Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s’emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafón mêle inextricablement la littérature et la vie.

Au début, j’ai eu un peu de mal y me mettre dans l’histoire, je trouvais que c’était lent, mais comme je déteste commencer un livre et ne pas le finir, je me suis « forcée » et j’ai bien fait ! (bon faut dire que je sortais d’une énorme période « polar »… La transition n’est jamais facile dans ces cas là !)
Ce premier roman pose bien l’univers si particulier (et si fanstatique !!!) de Zafon.

Le troisième est Marina (oui, je sais, j’ai pas lu dans l’ordre de sortie !) (et lui aussi c’est une tuerie !), là aussi, je te cite la 4ème de couverture : Interne au pensionnat, Óscar aime faire le mur, errer dans les rues désertes, les pinèdes, les villas d’un quartier laissé à l’abandon. Il suffira d’un chat et d’une montre en or pour qu’il bascule au pays des merveilles. Un royaume hanté par des amours mortes, un savant fou et les fantômes de Gaudí. Une Barcelone de rêve et de cauchemar, de théâtre et de cimetière, souterraine et baroque, d’où seul s’évadera le souvenir de son guide : l’inoubliable Marina…

Encore une fois, on plonge directement dans un monde parallèle !

Ce que j’aime depuis le début avec cet auteur, c’est qu’en lisant ces romans, on retombe presque en enfance grâce aux personnages et à leurs aventures.

Donc si tu n’es pas déjà sur Amazon en train de commander un de ces deux livres, fais le vite !

DIY

DIY : l’étagère à vernis

Comme beaucoup de filles, je rencontre d’énormes problèmes face à mes placards… Je les aime beaucoup, mais ils me le rendent très peu. 3 fois par an, c’est la crise lorsqu’il faut changer les affaires pour pourvoir accéder à celle de la saison concernée.
Mais depuis quelques temps, j’ai un autre placard qui me chagrine : celui des produits de beauté.

J’ai pourtant essayé plusieurs combinaisons : enlever des produits, mettre les bouteilles dans des boîtes, mettre les boites dans d’autres boîtes (au final, je me retrouvais avec au mieux des trucs périmés, au pire des produits en double).
La dernière découverte à été celle des vernis : comme j’ai plus de place, j’en mets un peu partout, je les oublie et je me retrouve avec des flacons en double, et quand on en arrive là, faut VRAIMENT faire quelque chose !

Donc je suis allée faire des courses, et là encore j’innove : j’ai été chez Leroy Merlin !!! (oui, oui, oui) Pour une fois, j’ai pas été achetée un sac ou des chaussures, non, j’ai acheté du bois pour me faire moi même ma petite étagère à vernis !

(enfin, pas si petite que ça puisque j’ai 34 bouteilles à y mettre)

Une fois de plus, j’ai bravé les éventuels échecs (oui, le bricolage et moi, ça fait deux !), et j’ai réussi à obtenir un merveilleux résultat, digne d’IKEA à mon sens (ooh même mieux que ça puisque c’est moi qui l’ai fait !).
T’as plus qu’à admirer ça, c’est beau, c’est jaune, et ça me sauve la vie ! (et tant pis si toutes les bouteilles n’y rentrent pas !)

 

Cuisine

La pizza ma qué, c’est bon !

Les aventures culinaires continuent !!

Après t’avoir parlé de mon problème soupe et été, je vais te parler de celui de la pizza ! L’hiver, ça pose pas de soucis, mais l’été, c’est toujours dur de faire marcher le four (même si c’est pour un truc aussi bon !)

La pizza je pourrais en manger tous les jours, ça ne me gênerait pas du tout (y a que mes jeans qui seraient pas contents !) !!!
Et comme j’ai une super recette pour faire ma propre pâte, je vais te donner mon astuce, comme ça, toi aussi, tu seras la reine de la pizza !

Donc avant d’attaquer, il te faut vérifier que ton placard contienne bien : 15gr de levure de boulangerie, 1/2 cuillère à café de sucre, 225gr de farine blanche, 1 pincée de sel, 125ml d’eau tiède (pas dans le placard hein ?!), 2 cuillères à soupe d’huile d’olive.

Et c’est parti !

Tu mélanges la levure et le sucre dans un petit bol et tu ajoutes l’eau (et attention le mélange sent pas bon du tout je trouve !!!). On laisse poser 10 min. La recette dit que le mélange doit former des bulles, chez moi, ça donne juste une énoooorme bulle ! (qui sent toujours mauvais…) Le p’tit Jésus aurait pu penser à faire de la levure qui sent bon quand même ! Pourquoi les trucs qui puent participent toujours à la fabrication de trucs bons ? (genre les andouillettes, paraît qu’une fois qu’on a passé l’odeur, c’est super bon !)

(Pourtant, c’est pas moche moche la levure, les pieds de porc, c’est beaucoup plus laid il me semble)

Ensuite on mélange la farine et le sel dans un bol et on forme un petit puits au centre (tu sais, comme à la cantine quand tu faisais ça avec la purée et qu’on te mettait de la sauce pour faire un volcan !). On ajoute l’huile d’olive et la levure, et après on va pétrir à la main (ben oui, pas de triche là) jusqu’à obtention d’une pâte ferme.

Pâte que tu as amoureusement pétri et comme ton chéri a décidé de sonner à ce moment là, tu as également amoureusement crotté successivement ton interphone, tes serrures (parce que oui, chez toi c »est pire que Fort Knox), ta sécurité et ta poignée (mais comme tout cela a été fait amoureusement, ça ne compte pas !)

Une fois tout cet amour généreusement étalé partout chez toi, tu peux reprendre les travaux. On pose la pâte sur une surface farinée, on va pétrir  10 min jusqu’à ce qu’elle soit lisse et élastique (après tu peux faire pareil sur tes cuisses pour la cellulite, tes poignets sont chauds chauds chauds !!!).
On met ensuite la pâte dans un bol légèrement huilé, on couvre et on laisser reposer 30 min environ jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume. Puis comme tes poignets en redemandent, tu vas repétrir un peu pour former une boule lisse !


Après tout ça, tu n’as plus qu’à étaler ta pâte, la garnir et enfourner pendant 20 min à four chaud !

J’ajoute une dernière touche en mettant de la roquette dessus, parce que la pizza c’est super bon comme ça (et c’est comme ça aussi que je l’ai découverte chez Roberta à Paris !) !!

Reste plus qu’une chose à te dire : Enjoy !

Cuisine

La soupe et l’été

L’été, j’ai souvent un choix cornélien à faire : il fait trop chaud pour faire de la soupe, mais j’ai envie de soupe… Heureusement qu’on peux tricher et faire des soupes froides !!

Avant j’étais une grande adepte de la soupe glacée de concombre ou du velouté de basilic, depuis quelques temps, j’élargis le champ !! La dernière en date c’est une soupe froide « carottes, gingembre, et ananas ». Je reconnais que je prends plus de risque qu’avec celle au concombre, mais en cuisine, ça vaut souvent le coup il me semble (puis qui ne tente rien n’a rien !).
Puis je suis une grande fan du mélange sucré-salé, donc si je peux retrouver ça avec les soupes, c’est encore mieux !

Donc, je me suis lancée, j’ai testé le mélange, et j’ai adoré !! (et je me devais de te faire partager ça !!!)
Tu vas voir en plus, c’est ultra simple !!!

Il te faut 1 kg de carottes, 2 oignons (ouais… ces supers trucs qui te fichent le maquillage en l’air parce que tu pleures comme une madeleine en les coupant !), 1 ananas, 25 cl de jus d’ananas, 2 cuillères à café de gingembre frais haché, 1 cuillère à café d’huile d’olive, du sel et du poivre, 1 L d’eau (tu vois, rien de compliqué !)

Quand tu te sens prête pour le combat (tu te mets l’album de Muse… On va dire Absolution dans mon cas), tu prends tes carottes et tu en fais ça (en plus à force de regarder Top Chef, Master Chef, Gordon Ramsey, Jamie Oliver et les autres, tu deviens méchamment une pro pour couper tout ça en un temps record ! Toutes ces émissions n’ont pas été regardées en vain !) :

Ensuite, tu prends les oignons, et tu fais la même ainsi qu’avec ton gingembre (et là aussi, ça coupe plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire !) :

Tu fais revenir tes oignons dans l’huile (personnellement, je n’aime pas trop faire revenir les aliments dans l’huile d’olive, je n’en achète jamais pour la cuisson et quand je dois l’utiliser, ben forcément, ça va pas…. Donc ma p’tite astuce, c’est de mettre un fond d’eau et de fermer à moitié la casserole ! Comme ça, ça cuit, puis ça dore et ça ne brûle pas !), tu ajoutes le gingembre, on touille, on touille et 5 min après, on ajoute les carottes (moi, je retouille à ce moment là !), l’eau, le sel et le poivre !

On porte à ébullition, on diminue le feu et on fait cuire pendant 30 min.

Pendant ce temps, tu prends ton ananas et tu en fais ça :

(après tout, on ne voit pas pourquoi il aurait échappé à la moulinette ! Enfin, c’est plus à la lame du couteau dans son cas…)

Une fois que les carottes sont cuites, hors feu on ajoute l’ananas et le jus, on mixe en ajoutant de l’eau si besoin (c’était pas mon cas !). On laisse refroidir 5h au réfrigérateur, et pour servir, on peut même ajouter un peu de coriandre !

Cuisine

Et le curry dans tout ça ?

Non, je ne me lance pas dans la création de peinture jaune, ocre ou une autre teinte dans le jaune ! Non, je me pose une question existentielle : le curry on le met AVANT ou APRÈS ??

Quand je fais la cuisine, je me pose toujours cette grande question, et personne jusqu’à aujourd’hui n’a pu me donner la réponse.

Quand je jette mes épices au début de la cuisson, j’ai tout le temps des gens qui s’insurgent parce que « ça brûle tout les arômes, ça perd tout ses bienfaits et c’est pas bon », mais j’ai également ceux qui s’insurgent parce que « quand on le met à la fin, ça n’a pas le temps de mijoter et au final ça n’a pas assez LE goût du curry ».

Avec ça, je suis bien avancée moi ! Certes, j’ai testé au début de cuisson, et même si je trouve que ça crame un peu (et là tous ceux qui votent pour le « à la fin » diront « tu vois, on te l’avait dit »), mais ça n’a rien de si dramatique que ça !

(Enfin il me semble !)

Puis bon, avec tout ce que je rajoute dans les plats, on n’a pas le temps de sentir grand chose il me semble !

Et pour bien faire, les plats que je fais ne sont pas proposés dans le resto indien où je vais et mon réunionnais est fermé depuis trop longtemps pour que je puisse me souvenir du goût… (Serait ce une petite excuse pour se faire un voyage en Inde et à la Réunion ??? Noooooon, je ne suis PAS DU TOUT comme ça ! Du tout du tout même !!!)
Là, tu pourrais me dire « mais pourquoi tu ne fais pas tout simplement ce que dit la recette pour tes trucs indiens ? », et je vais te répondre très franchement que la cuisine indienne, c’est pas pour moi ! Je l’aime très fort, mais elle ne me le rend pas… Vraiment pas. Chez moi, cuisine indienne est synonyme de « raté », et puis bien raté même puisque les rares fois où j’ai essayé, c’était vraiment à la limite du mangeable (et oui, ça m’arrive de faire pire qu’avec les cupcakes ! Wouuuh d’ailleurs, ça me donne une super idée qui pourrait bien le faire : un cupcake indien !! Si je fais 2 trucs que je rate, ça devrait faire un truc super bon non ?? C’est un peu comme en maths : moins et moins ça fait plus ! ……….. Ou pas, je le sens mieux dans ce sens là !)

En attendant, je resterai avec mes questions, je n’ai plus qu’à aller à mon p’tit indien, ou me faire mon rougail … Le jour où j’en aurais marre, un voyage avec un cours de cuisine locale s’imposera alors !