Bouquin

J’ai lu, j’ai aimé #4

Bonjour tout le monde ! On se retrouve aujourd’hui pour un petit article lecture.

Je radote, je radote mais le temps est passé tellement vite que j’ai perdu le fil des bilans des livres lus, il est grand temps de se rattraper.
J’ai profité du confinement pour taper un grand coup dans ma pile de chevet : magazines, romans, beaucoup de choses avaient été commencées en début d’année mais c’étaient arrêtées là, et tout a finalement très vite fini dans la bibliothèque. Un peu trop d’ailleurs car après quelques semaines, il a fallu ralentir le rythme et faire trainer les bouquins car le libraire était fermé.

Même si la liste complète de mes lectures fera l’objet d’un récap’ à la fin de l’année, voici ceux qui ont été dévorés en moins de deux ces dernières semaines :

Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan :

Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. D. de V.

Il s’agit de mon 3e livre de Delphine de Vigan, le coup de cœur est confirmé : le style, les thèmes, je suis devenue accro.
J’ai été absolument bouleversée par Les gratitudes (bon en fait, je n’ai fait que pleurer en le lisant) et celui-ci ne m’a pas laissé insensible. On se dit toujours que toutes les familles ont des casseroles, mais là… Le sujet est à la fois dur et triste mais il est raconté d’une façon tellement belle. Il est à découvrir (ou redécouvrir) de toute urgence pour celles (et ceux !) que ne l’ont pas encore lu !
La place est faite dans la bibliothèque pour que l’on puisse accueillir le reste de son œuvre.

Le bal des folles de Victoria Mas :

Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles – d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques – ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle…

Une fois de plus, la piqûre de rappel de la Grande librairie a été bénéfique. Je ne sais pas comment j’ai pu passer à côté de ce roman. Même si c’est une fiction, se dire qu’à une époque, la condition féminine c’était « ça » : être internée parce que « gênante » ou en quête de «trop » de liberté ou d’émancipation… et finalement peut-être « protégée » d’une certaine façon (attention, je ne dis pas du tout que c’était mieux que dehors !). Certes il reste toujours beaucoup de choses à faire sur de nombreux sujets mais le chemin parcouru est là !
Grâce à ce livre, on en apprend un peu plus sur l’histoire de la Pitié-Salpêtrière et même si ça n’était pas toujours très « rose » à cette époque, ça donne envie d’en apprendre encore plus sur cet endroit à l’histoire mystérieuse quand on ne s’y intéresse pas !

J’ai vendu mon âme en Bitcoins de Jack Adelstein :

En 2014, Jake Adelstein découvre les monnaies virtuelles en même temps que l’effondrement de Mt. Gox, la plus grande plateforme d’échange de bitcoins au monde basée à Tokyo. Celle-ci annonce la disparition de 850 000 bitcoins, l’équivalent de 500 millions de dollars. Contre toute attente, c’est son créateur et dirigeant qui est le principal suspect de la police japonaise : Mark Karpelès, un jeune français qui n’a pas encore 30 ans.

Un tout petit livre à dévorer en 3 soirs pour en savoir un peu plus sur le mystère autour de l’affaire Marc Karpelès. Quand j’ai découvert que le livre allait sortir, j’ai une fois de plus repenser aux vacances au Japon. Un documentaire sur l’affaire était passé pile avant de partir !
Comme toujours avec Jack Adelstein, quand on ouvre le livre, on ne peut plus le fermer avant d’arriver à la fin. Ça a commencé avec Tokyo Vice, puis Le dernier des Yakuzas et ce dernier livre n’échappe pas à la règle.
Vivement son prochain !

Et vous les filles, quelles sont vos dernières lectures ? Vous connaissez ces livres ? Ces auteurs ? N’hésitez pas à tout nous dire en commentaire !



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