Le drame capillaire

Je voudrais bien qu’on m’explique pourquoi j’associe « rendez vous chez le coiffeur » et »énorme prise de tête ». C’est pourtant pas compliqué, on y va, on dit qu’on veut ça, et on ressort avec le ça en question.

(on sent bien un problème métaphysique uniquement inhérent à la gent féminine)

Moi non. Je réfléchis, j’y pense dans un sens, dans l’autre, je me dis que j’ai « grave envie d’essayer cette coupe parce-que-je-la-trouve-trop-belle » mais en même temps, j’ai pas envie « parce-que-couper-les-cheveux-ça-veut-dire-attendre-qu-ils-repoussent ». Et mes cheveux, ils poussent pas ! Ou alors ils poussent, mais ils ne poussent jamais assez vite ! (p’tet que je ne mange pas ce qu’il faut… à croire qu’il faut toujours écouter les parents quand on est petit et bien finir les épinards ou le brocolis parce que ça fait de beaux cheveux !)

Je sais que je ne devrais pas avoir peur, j’ai le meilleur coiffeur du monde, même que c’est trop un dieu pour moi ! Mais les ratages précédents notre rencontre m’ont littéralement traumatisé !!! (pourquoi mon coiffeur n’était il pas coiffeur plus tôt ??)

Alors j’ai franchi le cap, j’ai pris rendez-vous (bon ok, j’avoue, j’ai passé une semaine entière à penser à ce que j’allais faire avant de téléphoner…) et j’y suis allée. J’ai eu ce que je voulais, j’ai encore une fois, les mèches EXACTEMENT comme je voulais, mais quand ça a été le moment de la coupe, je sais pas ce que j’ai eu, c’est sorti tout seul, j’ai dit « on coupe » (Tarantino n’aurait pas fait mieux j’vous dis !).

Certes, ils devaient être rafraîchis, mais je ne sais pas ce qui m’a poussé à dire « oh ben on coupe un peu plus ». Avec le recul, c’est toujours facile de dire « mais pourquoi », surtout que sur le coup, j’étais hyper méga enchantée. Faut dire que je reviens de loin puisque j’ai utilisé un shampooing avec un colorant vert qui a fait tourner ma couleur de blond à jaune moche…
Mais bon là, plus le temps passe, plus je me répète « pourquoi, pourquuooiii, pourquoooooooooiiiiiiii ?! ». Et je me retrouve là comme un nouille à me tripoter les cheveux toutes les 10 secondes en me disant « mais ils sont où ? ».

(Bon, le drame c’est p’tet qu’en fait, là, j’ai une « vraie » coupe… Faut dire que je ressemblais plus trop à rien…)

Alors j’espère que demain ça ira mieux, p’tet qu’en me levant, je serai moins choquée par ma nouvelle tête et puis dans ces cas là, on se dit toujours « ça repoussera ».

T shirt Kookaï
BO Baroca