Bonjour tout le monde ! On se retrouve aujourd’hui pour parler de nouveau de livres. L’été est toujours une période où je lis beaucoup. Pendant des années, ça a été période où je m’autorisais des livres « plus légers ». Jusqu’à récemment, j’étais une vraie du roman de plage, et petit à petit tout ça a changé. Même si je dois reconnaitre que j’ai eu du mal à lire Crimes et Châtiments en plein mois de juillet, on peut bien lire des choses un peu plus légères mais tout autant stimulantes. Et cette année, parmi tout ce que j’ai pu lire, quelques auteurs japonais se sont invités dans ma bibliothèque.
Quand on regarde mes étagères, malgré les différents genres, seuls trois pays sont vraiment représentés : la France, l’Angleterre et les États-Unis. Mais grâce aux polars scandinaves et à leur style si particulier, la liste s’est élargie et depuis quelques temps le Pays du soleil levant est lui aussi présent. Alors certes pour l’instant je ne peux pas dire que je suis une grande connaisseuse, avec moins de 10 livres dans ma liste il me reste de la marge, mais j’apprécie de plus en plus le style des écrivains que j’ai découvert. Dans certains livres, on retrouve clairement les névroses « clichées » du Japon, et je trouve ça tellement drôle (et tellement décalé pour nous !)…
Du coup, dans ma liste de lecture de l’été, on retrouve notamment :
La fille de la supérette de Sayaka Murata :
«Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu’ils sont en droit d’exiger des explications.» Trente-six ans et célibataire, Keiko travaille comme vendeuse dans un konbini, ces supérettes japonaises ouvertes 24 h/24. Elle n’envisage pas de quitter ce petit univers rassurant, au grand dam de son entourage qui désespère de la voir un jour fonder une famille. Son existence bascule à l’arrivée d’un nouvel employé, Shiraha, lui aussi célibataire.
Je crois qu’écrire un équivalent avec le Petit Casino serait impossible ou beaucoup moins drôle. En le lisant, j’ai immédiatement repensé à mon premier passage dans un konbini… J’ai adoré ce livre !
Hiroshi s’adonne à d’acrobatiques séances de masturbation en espionnant les ébats de son voisin. Kurino, apprenti rabatteur, débauche des femmes dans la rue pour des clubs très spéciaux. Quadragénaire, Yoshie se lance dans le porno pour tromper son ennui. Des antihéros marginaux et frustrés pour qui le sexe est un remède à la solitude. Dans le Tokyo interlope, leurs destins s’entrecroisent…
De loin le livre le plus déjanté et trash que j’ai pu lire jusque là. Après 10 pages, j’ai envisagé de le ranger tellement qu’il est étrange par son thème, sa construction, mais j’ai eu envie de voir comment ça se terminait et finalement, même si par moment ça me paraissait trop « gros » (mais quand on connait certaines « excentricités » du pays, on se dit que ça doit vraiment se faire), j’ai réussi à le finir !
Les remèdes du Dr Irabu de Hideo Okuda :
Et si le meilleur moyen de soigner un vice était de le pousser jusqu’à l’écœurement ? Du moins, c’est la conviction du docteur Irabu, un psychiatre obèse et fétichiste des piqûres. A l’aide de méthodes peu orthodoxes, il accompagne ses patients -un obsédé de natation, une beauté croyant que tous les mâles la poursuivent dans la rue, un lycéen accro aux textos- au bout de leurs névroses. Irabu est-il un parfait idiot, ou un médecin génial ?
Voilà un autre roman que j’ai adoré. On y retrouve toutes les névroses japonaises, mais il était tellement bien que je l’ai lu en 3 jours et j’ai découvert récemment qu’une suite était disponible, nous en parlerons bientôt par ici !
Les contes d’une grand-mère japonaise :
La grand-mère japonaise est partie à la recherche de contes, certains rares et peu connus, avec l’espoir de voir briller l’étincelle sans laquelle il n’est point d’histoire. Et puisqu’il faut bien un commencement, ce sont d’abord les mythes fondateurs d’une nature peuplée de divinités, où la déesse du Soleil tient la première place, comme il se doit au Pays du Soleil levant.
Puis, autres pépites sur le chemin de la conteuse, une Cendrillon japonaise du xe ?siècle et des récits mettant en scène samouraïs, moines bouddhistes, jeunes dames brodant de poèmes leur solitude, spectres et fantômes. Et enfin un miroir nous proposant un proverbe à méditer?: Le miroir est l’âme de la femme comme le sabre est l’âme du guerrier.
Le plus poétique et le plus doux des 4 forcément. Là aussi, j’ai tellement aimé ce livre que je l’ai lu en 2h seulement !
Et vous les filles, qu’avez-vous cet été ?
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