30 ans et des poussières

Bonjour tout le monde, on se retrouve ce matin pour un petit billet d’humeur. J’ai hésité un petit moment avant de me décider pour l’écrire mais finalement, j’ai eu besoin de poser tout ça par ici.
Samedi j’ai tourné la page de mes 30 ans pour ouvrir le chapitre des 31 ans.

L’année dernière, j’étais absolument terrorisée par l’idée d’avoir 30 ans. Avec le recul, je me dis que si la crise de la trentaine existe, j’ai du en faire une petite tellement que ça m’a tracassé ! Il m’aura fallu attendre d’avoir « le déclic » pour me dire que finalement c’était si grave que ça de changer de décennie. Être accompagnée par ma famille et mes amis m’a ensuite permis de passer tout ça sans problème.
Et finalement, cette année, j’étais presque triste de voir que mes 30 ans se terminaient déjà (les paradoxes féminins, on en parle ??).

Je le dis tout le temps par ici, et encore plus « en vrai », l’année est passée à une vitesse folle. Depuis janvier dernier, je m’étais habituée à ce que mes 30 ans soient finalement comme un totem. A chaque fois que l’on me demandait mon âge, j’adorais voir l’éclat dans le regard des gens et les entendre me dire « Oh que j’aimerais revenir à mes 30 ans… », cette petite nostalgie était vraiment agréable à voir (l’effet « sweet 30 » !), et a aidé à rendre cet âge « doux ». Grâce à ça, je ne sais pas combien de fois j’ai pu me dire que j’avais vraiment eu tort de me rendre malade à ce point pendant plusieurs mois pour rien.

Cette année, j’ai été une fois de plus accompagnée et portée par mes proches pour passer ce cap, et finalement hier soir, en allant me coucher, j’ai eu la révélation de l’année grâce à Jay McInernay. Afin de prolonger mes 30 ans au maximum, j’ai décidé que jusqu’à la prochaine décennie, j’aurais « 30 ans et des poussières » !

Et vous les filles, vous avez du mal vous aussi avec le temps qui passe ?