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Ces 5 auteurs de polars qui font frissonner

Bonjour tout le monde ! On se retrouve aujourd’hui pour parler de lecture et plus particulièrement de romans noirs. Comme vous avez souvent pu le lire dans mes précédents billets, les polars, thrillers et autres romans noirs sont de loin mes préférés. Même si j’ai passé une période où je ne lisais que ça, depuis 2-3ans je tente de corriger cette habitude en reprenant des romans « classiques », mais je fais régulièrement de petites rechutes, l’envie du frisson l’emportant souvent sur les livres qui composent ma PAL.

Parmi les auteurs que j’affectionne particulièrement, quelques uns se démarquent vraiment et fichent particulièrement les chocottes !

Shane Stevens, Au-delà du Mal :

Le pitch : À 10 ans, Thomas Bishop est placé en institut psychiatrique après avoir assassiné sa mère. Il s’en échappe quinze ans plus tard et entame un périple meurtrier particulièrement atroce à travers les États-Unis. Très vite, une chasse à l’homme s’organise : la police, la presse et la mafia sont aux trousses de cet assassin hors norme, remarquablement intelligent, méticuleux et amoral.

Il y a forcément un auteur qui nous fait basculer dans un genre ou un autre. Celui qui m’a fait découvrir les « vrais » polars, c’est lui. Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce roman, au-delà de l’écriture, c’est les différents points de vue évoqués dans les chapitres. En principe on se contente de celui du tueur ou de l’enquêteur, parfois des deux mais ici, la voix est donnée à tout le monde et le résultat est plus que réussi. Quand on le commence, le suspense est tel que l’on ne peut pas s’arrêter avant de l’avoir fini… Et je parle en connaissance de cause : on me l’a prêté un vendredi matin, je l’ai commencé le soir et je n’ai pas levé le nez du week-end, si bien que j’ai pu le rendre le lundi matin !

Patricia Cornwell, la saga Kay Scarpetta :

Le pitch de Postmortem : Richmond, Virginie. Une femme noire et trois autres blanches ont été torturées, violées, égorgées. Rien, pas le moindre indice ne les lie entre elles, si ce n’est, précisément, l’assassin. Kay Scarpetta, expert légiste, s’acharne à traquer le serial killer. Il est intelligent, rusé, et ne semble commettre aucune erreur qui pourrait mettre les enquêteurs sur la voie. Scarpetta sait qu’il n’arrêtera pas, mais tout semble se liguer contre elle et contre la police pour favoriser le tueur. Si elle ne trouve pas très vite une piste pour remonter jusqu’à lui, une autre femme va mourir.

Patricia Cornwell est celle qui a enfoncé le clou. En commençant le premier roman de la saga Scarpetta j’ai fini de me perdre dans les polars. La série nous fait suivre la vie de l’héroïne, Kay Scarpetta (qui ressemble parfois étrangement à celle de l’auteur), agent du FBI et médecin expert général de l’Etat de Virginie.
Dès le premier livre, on voit clairement que la série CSI Las Vegas s’est largement inspirée de l’œuvre de Patricia Cornwell, mais n’a pas réussi à l’égaler pour le résultat. Les romans sont hyper addictifs, le suspens toujours à son comble, les personnages tellement attachants. Malgré les nombreux tomes qui la composent, l’auteur a toujours réussi le pari de renouveler les histoires et le résultat est là.

Maxime Chattam, La trilogie du mal :

Le pitch : Joshua Brolin n’est pas inspecteur à la criminelle de Portland depuis très longtemps. Mais son intuition semble sans faille. Et quand il reconnaît dans le meurtre d’une jeune femme défigurée et les mains tranchées, les actes d’un dangereux tueur en série, son ami Larry Salhindro se laisse convaincre sans hésiter. Malheureusement, ses autres collègues ne sont pas du même avis. Aidé de Juliette Lafayette, une jeune étudiante en psychologie qui passe son temps à chatter sur Internet sans savoir qu’elle est épiée par un inconnu, Joshua Brolin tente de comprendre ce tueur que les journaux appellent maintenant : Le Bourreau de Portland. Mais ni l’un ni l’autre ne sont préparés à cette descente dans l’horreur qui changera leur vie à jamais.

Rien de tel que de découvrir le style Chattam avec ce gros pavé ! Même si ils sont tous « bien », je trouve que c’est son meilleur. Dire que j’ai eu la trouille en lisant certaines scènes est faible… Tous les ingrédients du succès sont réunis : un cadre inquiétant, des scènes presque trop bien décrites, un vilain redoutable, un enquêteur troublant, des personnages attachants… J’ai eu les chocottes, mais ça m’a tout de même donné terriblement envie d’aller faire un tour dans ce coin là pour admirer le paysage !

Mo Hayder, Tokyo :

Le pitch : Quand Grey débarque à Tokyo sans attaches, argent ni bagages, elle a beaucoup à prouver et encore plus à cacher. Sa rencontre avec Jason, pour lequel elle éprouve une fascination immédiate, est déterminante : il lui trouve un toit, une maison délabrée vouée à la démolition, et un emploi dans un club à hôtesses très privé. Ses clients ? Des yakuzas et un étrange infirme accompagné d’une nurse à la silhouette monstrueuse. Amours inavouables, violence, écrasant secret. Ce nouvel univers est pourtant familier à Grey. Le but de son voyage ? Retrouver un mystérieux film à l’existence contestée datant de l’invasion de la Chine par les Japonais. Un seul homme pourrait l’aider. Un survivant du massacre qui refuse de répondre à ses questions…

LA reine du thriller. Je l’ai découverte grâce à ce roman et depuis je suis tombée dans sa série Jack Caffery que je m’oblige à ne pas finir de lire d’un coup.
Tokyo cloue littéralement sous la couette : d’abord parce que l’on veut absolument savoir comment ça va se finir, et ensuite parce que c’est de loin le roman le plus terrifiant que j’ai pu lire. L’ambiance est archi malsaine, limite gore, la méchante est vraiment très très méchante, limite cruelle, je ne sais pas combien de fois j’ai demandé aux personnages de partir dans l’autre sens (mais bizarrement ils n’écoutent jamais !) ! Et on retrouve tout ça dans toutes les aventures de Jack Caffery. A chaque fois que j’en lis une, je me demande toujours comment elle arrive à imaginer des choses aussi horribles. Quand on la voit, elle n’a pourtant pas l’air si tracassée que ça !

Le pitch de Birdman, 1er tome des aventures de Jack Caffery : Lorsque l’inspecteur Jack Caffery est appelé à enquêter sur le meurtre mystérieux d’une jeune femme, il est confronté à un certain nombre de détails macabres, dont le moindre n’est pas la découverte, d’un oiseau soigneusement cousu à l’intérieur du corps mutilé. Que les âmes sensibles soient prévenues, l’imagination de l’auteur est sans limite.

(quand je vous dis qu’elle est tracassée !!)

Lars Kepler, la série Joona Linna :

Le pitch de L’Hypnotiseur : Dans une maison de la banlieue de Stockholm, une famille est sauvagement assassinée. Seul un garçon échappe au massacre, mais il navigue entre la vie et la mort, inconscient. L’inspecteur Joona Linna décide alors de recourir à un hypnotiseur pour pénétrer le subconscient du garçon et tenter de revoir le carnage à travers ses yeux.

Passer après Mo Hayder est un peu difficile, mais ce couple de suédois a le don d’écrire des romans bien noirs. Les tueurs sont toujours terrifiants, les cadres inquiétants, les ambiances malsaines, heureusement que l’inspecteur est ultra attachant… Niveau « tracas », ces deux là sont vraiment bien placés ! Quand on commence un tome de la série, il est juste impossible de s’arrêter tant que l’on n’a pas fini le livre !

Jo Nesbo, la saga des Harry Hole :

Le pitch de L’homme chauve-souris : Une jeune Norvégienne est retrouvée morte au pied d’une falaise en Australie. L’inspecteur Harry Hole est envoyé sur place par sa hiérarchie, soucieuse de l’éloigner suite à un événement tragique, pour assurer la liaison entre Oslo et la police locale. Plongé dans la culture aborigène alors qu’il est prié de rester en retrait de l’enquête, il tombe sous le charme d’une Suédoise et lui dévoile peu à peu son passé. Mais les meurtres sauvages se multiplient jusqu’à toucher Harry de près. Impliqué personnellement dans cette affaire, il se lance dans une traque acharnée, au risque de sombrer.

Jo Nesbo est ma dernière grande découverte en matière de roman noir. Avant de découvrir les romans, je suis tombée sous le charme de l’écrivain lors d’un passage à La Grande Librairie. Dès le lendemain, j’ai filé chez Série B, la librairie spécialisée dans le polar et SF de Toulouse, et j’ai fini de me perdre dans les romans « Glut' » comme j’aime le dire. Son style est juste fantastique, l’inspecteur Harry Hole est lui aussi extrêmement attachant, et comme pour les autres, quand je commence un tome, je ne peux pas m’arrêter de lire tant que le livre n’est pas fini !

Et vous, il y a des auteurs qui vont font frissonner ? Vous avez lu certains de ces romans ?


 

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